Helsinki en danger
Helsinki a fait de son mieux pour organiser la défense en attendant le renfort de ses camarades. Malheureusement, l'un des piliers de la salle où il se trouve est arraché par une explosion et vient s'effondrer sur lui. Le colosse serbe hurle de douleur, puis perd connaissance quelques instants. Ses deux jambes sont coincées sous le pilier de béton et il a une plaie ouverte qui saigne abondamment. Averti par radio de la situation, Palerme gravit les escaliers de la banque aussi vite qu'il le peut, suivi par Bogota et Rio.
Le Professeur n'est plus sur la touche
Après l'accouchement mouvementé d'Alicia Sierra, le Professeur reprend la direction des opérations à distance. Il informe la bande que le réservoir d'eaux pluviales est désormais sécurisé et demande à Palerme, Lisbonne et Tokyo un point sur leur situation. Alors qu'Helsinki, bien que grièvement blessé, ouvre le feu sur Sagasta et ses hommes qui pénètrent dans la banque depuis le toit suspendus à des filins, le Professeur interrompt l'opération de sauvetage, expliquant que les snipers postés tout autour du bâtiment vont décimer Tokyo, Denver et Manille. Il propose une autre approche moins risquée.
Palerme, Bogota et Rio arrivent juste à temps à l'entrée de la pièce où gît Helsinki et engagent le combat contre les soldats afin de le couvrir. Armé d'un lance-roquettes, Palerme vise juste et parvient à infliger des dégâts importants au commando.
Berlin, gentleman cambrioleur
Flashback
Dans un hôtel de luxe, Berlin expose à son fils Rafael son plan pour dérober l'or des Vikings qui se trouve au Château de Frederiksborg. Pour le mener à bien, il a fait appel à deux hommes expérimentés de confiance : Bogota et Marseille. Tatiana doit donner un concert dans ce château ce qui permettra à la petite bande de voleurs d'entrer facilement. Le rôle de Rafael consistera à se faire passer pour l'accordeur du piano de Tatiana. Dissimulé dans son matériel, un lecteur de carte magnétique lui permettra d'accéder aux codes du coffre pour l'ouvrir afin de s'emparer de son contenu. Opposé au départ à rejoindre son père sur ce vol, Rafael se laisse entraîner dans ce casse. Le braquage est un succès, les cinq complices réussissent à dérober 12 kilos d'or et à se volatiliser avec le butin. Rafael se laisse gagner par l'euphorie du groupe.
Fin du flashback
Blessures lourdes des deux côtés
Profitant du moment de chaos pendant lequel Sagasta et son équipe s'affairent vers leurs blessés, Palerme, Bogota et Rio parviennent à rejoindre Helsinki, toujours coincé sous son pilier. Le Serbe est faible. Avec l'artère fémorale touchée, il se vide de son sang. Ses compagnons lui posent un garrot. Mais Helsinki est un soldat, il sait à quel point son état est grave. Sachant que le pilier sera impossible à déplacer, il demande à Palerme de lui couper la jambe. Palerme refuse. Du côté du commando, les blessures sont graves également comme l'annonce Sagasta au Colonel Tamayo. Sentant la situation lui échapper une nouvelle fois, celui-ci ordonne à Suarez de préparer un robot démineur afin de lancer un autre assaut au rez-de-chaussée de la banque. Alors qu'Helsinki s'affaiblit, en train de mourir sous les yeux de ses amis, Rio aperçoit une poutre métallique endommagée. Il suggère de l'utiliser comme levier pour dégager Helsinki. Mais encore faut-il l'atteindre sans se faire tuer.
Chantage sur Tamayo
Pendant ce temps, suivant les instructions du Professeur, Denver, Manille et Tokyo réunissent quelques otages et les escortent jusqu'au toit. La moitié d'entre eux a pour instruction d'enlever son masque de Dali. L'idée est que les snipers pensent qu'ils ont uniquement des otages dans leurs viseurs.
Quand Marseille voit sur les écrans de surveillance qu'un second assaut est imminent, il avertit le Professeur qui contacte aussitôt Lisbonne. Elle lui annonce qu'elle est parvenue à piéger Tamayo en insérant un micro dans les menottes du gouverneur de la banque avant de le laisser sortir. Ainsi, elle a pu enregistrer la conversation qui s'est tenue sous la tente de la police. Sergio est soulagé par cette bonne nouvelle. Alors qu'il joint ses complices au Pakistan, il demande à Benjamin de préparer ses hommes et à Marseille d'aller chercher le matériel pédiatrique indispensable pour le bébé d'Alicia Sierra. Elle ajoute d'acheter le nécessaire pour soigner le pied de celui qui l'a accouchée.
L'opération imaginée par le Professeur démarre. Palerme, Bogota et Rio tiennent un front d'un côté de la pièce, auprès d'Helsinki. Lisbonne et Stockholm sont positionnées à l'opposé, prêtes à prendre leurs adversaires en tenaille. Elles ouvrent le feu pour permettre à Bogota et Rio de se saisir de la poutre métallique, à la faveur d'un écran de fumée. Au même moment, le petit groupe mené par Tokyo a investi le toit. Les snipers reçoivent l'ordre de Tamayo ne pas ouvrir le feu, à moins que les otages ne s'approchent du trou par lequel Sagasta et son équipe sont entrés. Le Colonel donne aussi son feu vert à Suarez pour l'assaut, mais bientôt son téléphone portable sonne.
Sur le toit, Manille s'accroupit derrière un muret, saisie par une crise d'angoisse. Tokyo prend le temps de discuter avec elle pour la calmer et lui redonner la force de continuer leur opération. Manille avoue alors à Denver, présent à ses côtés, qu'elle l'a toujours aimé.
Mis en ligne avec le Professeur par un appel intraçable relayé depuis le Pakistan, Tamayo découvre que ses propos échangés avec le gouverneur ont été enregistrés. Sergio lui demande de donner l'ordre de stopper immédiatement l'assaut de Suarez, sans quoi il divulguera non seulement l'enregistrement, mais aussi des preuves le reliant directement à lui, attestant de sa complicité qu'il aurait tenté de dissimuler en faisant le chapeau à l'inspectrice Sierra. Coincé, le Colonel obtempère et annule son ordre de donner l'assaut.
Effet de surprise
Grâce à la poutre utilisée comme levier, Helsinki est dégagé du pilier en béton. Le Professeur donne le signal à Matias qui ouvre la porte donnant sur le toit pour y glisser un sac rempli d'armes. Le sac, attaché à une corde nouée autour de la cheville de Denver, est alors tiré sur le toit par le jeune braqueur. Le trio est maintenant armé et prêt à intervenir. Le temps presse, Sagasta et les rescapés de son commando se dirigent vers les braqueurs restés postés dans la bande. Tokyo, Manille et Denver s'équipent de harnais puis, armes au poing, se laissent glisser dans le trou en ouvrant le feu sur les soldats. Avec l'avantage de l'effet de surprise, ils parviennent à se positionner de façon à ce que Sagasta et ses hommes se retrouvent encerclés, pris désormais entre trois fronts.
À la vie, à la mort
Flashback
Dans le monastère, Tokyo et Nairobi partagent un moment de complicité. Les deux jeunes femmes échangent leurs points de vue sur la vie, la mort, la mémoire d'un être cher disparu et le Paradis.
Fin du flashback
La nouvelle traîtrise de Gandia
Palerme demande la reddition de Sagasta qui contacte Tamayo par radio, pour lui dire que le moment pour lancer le second assaut est idéal. Le Colonel lui annonce qu'il n'y aura pas de renforts et lui demande de résister. Sagasta se sent trahi, il raccroche et fait le point avec son équipe tandis que Palerme énonce un compte-à-rebours : 10 secondes avant que les trois groupes de braqueurs ouvrent le feu sur les soldats encerclés, dans leur ligne de mire. Le Major a une idée : il demande à Gandia d'utiliser ses accès de chef de sécurité et de verrouiller la pièce. Ses camarades le couvriront pour qu'il puisse atteindre le lecteur d'empreintes. Ce plan réussit. Les braqueurs doivent gérer les grenades envoyées vers eux par les soldats et alors que les portes se referment et se verrouillent - une installation qui ne figurait pas sur le plan possédé par le Professeur - ils sont séparés en deux groupes qui ne peuvent plus se rejoindre. Tokyo, Denver et Manille se retrouvent isolés, à la merci de Sagasta et ses soldats. Sergio leur ordonne de se réfugier dans la cuisine où ils se retrouvent pris au piège.
Rédigé par Locksley