Vers une extraction de Gandia ?
La police est toujours positionnée autour de la banque. Gandia contacte le Colonel Tamayo et lui affirme avoir éliminé Nairobi et Tokyo. Leur conversation est perturbée par des rafales de tirs. Gandia explique que les braqueurs se rapprochent de lui. Avant d'être cerné, il demande son extraction et annonce son intention de gagner le toit. L'opération de sauvetage est déclenchée, l'ordre est donné à un hélicoptère de décoller pour aller récupérer le mercenaire.
Des coups de feu sont échangés sur le toit de la banque, dans un épais nuage de fumée. Chacun de leur côté, le Professeur et Tamayo suivent avec anxiété le déroulement des opérations. L'hélicoptère se pose au milieu de ce chaos.
Le Professeur sous le choc
Flashback 45 heures plus tôt
Nairobi vient d'être froidement abattue par Gandia qui a pris la fuite, blessé par les éclats de la grenade jetée par Denver. Il a réussi à regagner la pièce secrète où il détient Tokyo.
Palerme fait son rapport au Professeur. Il lui annonce qu'ils ont localisé le repère de Gandia et l'informe de l'exécution de Nairobi. Sergio encaisse la nouvelle, avant de déclarer que leurs adversaires paieront au centuple la mort de la jeune femme. Il dépasse le stade de la douleur et agit désormais de manière détachée et quasi robotique dans un seul but : se venger et attaquer la police sans pitié.
Mort ou vif ?
Alors que Stockholm et Denver se rendent à la fonderie pour superviser la récupération de l'or, Antonanzas téléphone au Professeur pour le prévenir d'un nouvel assaut imminent des forces de l'ordre, coordonné depuis l'intérieur avec Gandia. Il est également à même de lui confirmer qu'il a bien transmis son message à Lisbonne.
Avec ces éléments, le Professeur donne ses nouvelles instructions. Il ordonne de couper le courant de la pièce où est retranché Gandia et insiste sur la nécessité de le capturer en vie. Un plan pour l'endormir est mis en place. Pendant ce temps, dans le désert algérien, Marseille poursuit ses investigations sur les tortionnaires de Rio.
Le dernier voyage de Nairobi
Alors que les véhicules blindés arrivent à proximité de la banque, les portes s'ouvrent sur un petit groupe de personnes armées, vêtues de combinaisons rouges et portant le masque de Dali. Derrière eux, protégé par une barricade de sacs de sable, Helsinki entame un air d’harmonica. En costume noir, les membres de la garde personnelle du gouverneur s'avancent, portant sur leurs épaules un cercueil de fortune dans lequel repose le corps de Nairobi. Un lourd silence plane sur la foule qui, avec respect, salue le passage du convoi funéraire. L'émotion est grande pour les braqueurs dans la banque, pour Raquel sous la tente de la police, pour le Professeur dans son repère et pour tous les anonymes présents. Lisbonne fond en larmes et trouve l'épaule réconfortante d'Angel pour la soutenir.
L'heure de vérité a sonné
Le Professeur enclenche la phase suivante en déployant des portraits de Rio dans tout Madrid, accompagnés d'un message audio où le jeune homme raconte ses conditions de détention. Il fait parvenir des copies aux organismes de presse nationaux et internationaux. Le récit est glaçant et atteint un point culminant quand la voix de Rio explique qu'il a été torturé et même enterré vivant dans le désert après avoir été contraint de creuser sa propre tombe.
Tamayo lui-même est sous le choc et laisse éclater sa colère en apprenant les agissements d'Alicia Sierra cautionnés par son prédécesseur, le Colonel Priado. Alors que l'opinion mondiale s'enflamme et qu'Amesty International porte plainte, Tamayo décide de tenir une conférence de presse pour démentir les accusations.
Préparation du plan Paris
Le Professeur rencontre Darko et Benjamin accompagné de son groupe, dans un parking souterrain sombre et humide. Il remercie le serbe et le père de Manille d'accepter de l'aider, puis réunit ces renforts dans une salle de classe afin de leur expliquer son plan et le rôle qu'ils auront à jouer.
Dans la banque, Tokyo continue de provoquer verbalement Gandia. Au sous-sol, la récupération des lingots d'or dans la chambre forte inondée se poursuit. Denver tente de faire amende honorable vers Stockholm, l'assurant de son amour et se déclare prêt à s'effacer si elle souhaite avoir une relation de couple avec Rio.
Dans l'atrium principal, Amanda retrouve peu à peu ses esprits après avoir été droguée par Arturo. Elle réalise qu'il a abusé d'elle et l'accuse publiquement. Rassemblés autour d'eux, les otages écoutent le récit de la jeune femme et se retournent bientôt contre Arturo qui continue à nier et à tenter de la discréditer. Pendant ce temps, Tokyo et Gandia passent un accord pour qu'elle puisse extraire l'éclat de grenade qu'il a reçu, en échange de sa libération.
Face à la presse
La conférence de presse organisée par le Colonel Tamayo débute. La position du Centre National des Renseignements est claire : il rejette en bloc les accusations de torture formulées par Rio. Interrogé sur la mort de Nairobi, le Colonel Prieto explique qu'elle a été tuée lors d'un affrontement avec le chef de la sécurité de la banque. Alors que les journalistes le harcèlent de questions sur la détention de Rio, Prieto continue à nier avec aplomb et arrogance, invoquant une théorie du complot. Mais la presse dispose de preuves récoltées par Marseille en Algérie : des photos, des aveux filmés.
Tamayo assiste à sa chute en direct, impuissant, et le Professeur marque un nouveau point en focalisant son attention sur son sort plutôt que sur l'intérieur de la banque. Pour que le gouvernement soit épargné, Tamayo estime qu'il faut livrer un bouc émissaire... Alicia Sierra. Il lui demande d'assumer la responsabilité des actes illégaux et de démissionner, l'assurant qu'en échange, ils ne la laisseront pas tomber. Il s'engage à ce qu'elle ait la clémence du juge, à ce qu'elle soit encore payée, et il lui fait la promesse qu'elle n'ira pas en prison. Elle accepte.
Tout se passe comme le Professeur l'a prévu, Prieto et Sierra seront les premiers à tomber. Alors qu'il organise la libération de Lisbonne, Tokyo est passé à l'action en plantant son scalpel dans Gandia. Les braqueurs, effarés, ont assisté à la scène grâce à la micro-caméra qu'ils avaient glissée par un trou du mur. Aurait-elle tué le mercenaire alors que le Professeur le voulait vivant. Sans plus attendre, ils entrent en force dans la pièce. Tokyo retrouve ses camarades avec émotion.
Ethique et transparence
Sergio joue une nouvelle carte en apparaissant à visage découvert sur les écrans de la ville de Madrid pour annoncer à la population la détention illégale de Lisbonne dans la tente de la police face à la banque et son exécution simulée. Il réclame une enquête officielle des autorités pour confirmer ce qu'il affirme. Les choses s'accélèrent. L'Inspection Générale de la Police arrive dans le QG de Tamayo et le relève de ses fonctions. Raquel est mise en état d'arrestation, légalement cette fois-ci. On l'informe des chefs d'accusation retenus contre elle et de ses droits. Elle est ensuite conduite sous bonne escorte hors de la tente où la foule l'ovationne, comprenant que le Professeur a dit la vérité. Lisbonne prend place dans une voiture.
Rédigé par Locksley