Le site espagnol vertele! a mis en ligne une interview d'Alex Pina, Jesus Colmenar et Javier Gomez Santander, créateur, réalisateur et scénariste de La Casa de Papel. Cette réunion virtuelle est réalisée depuis chez eux en raison du contexte épidémique. Vous noterez leurs bibliothèques bien remplies et les masques de Dali présents derrière Jesus Colmenar et Javier Gomez Santander.
Tous trois donnent le ton de la partie 4 qui arrivera sur Netflix ce vendredi 3 avril.
"Cette saison, nous avons relevé le défi de rendre le chemin plus irréversible et plus difficile. Nous voulions choquer le téléspectateur." explique Alex Pina, ajoutant "Nous avons travaillé à l'inverse des attentes. Le spectateur est toujours en avance sur nous, donc nous voulions que des choses se produisent qui n'étaient pas attendues.". A propos du rythme des épisodes, il précise : "La troisième partie a dû servir de prologue [à la partie 4] à de nombreux égards."
Concernant le sort de Nairobi, les trois hommes déclarent que ce fut l'une des décisions controversées auxquelles ils ont été confrontés dans le processus d'écriture des scénarios, mais Javier Gomez Santander indique qu'ils ont fini par se convaincre les uns les autres, jusqu'à être alignés.
"Nous n'avons pas peur de tuer des personnages", admet Alex Pina. "Avant, le spectateur avait une sorte d'ange gardien et il semblait que rien de mal n'allait arriver à ses personnages préférés. La fiction a changé, elle doit aujourd'hui produire de grandes sensations, et tout est possible." Ce fut notamment le cas avec Berlin, dans les parties 1 et 2 comme le souligne Jesus Colmenar.
- Article de vertele! et vidéo (en espagnol)