Le site Clarin a publié une longue interview d'Alvaro Morte. L'acteur espagnol aborde de nombreux sujets, La Casa de Papel bien entendu et son personnage Le Professeur, mais aussi ses autres rôles, sa passion pour le théâtre... En voici deux extraits traduits :
Clarin [A propos de La Casa de Papel] : Quels défis avez-vous rencontrés cette fois-ci ?
Alvaro Morte : Il était réellement nécessaire de sortir les personnages de leur zone de confort, car nous les connaissions déjà et nous savions comment ils étaient et comment ils fonctionnaient. Nous voulions les emmener dans des endroits totalement différents. Le Professeur est très directif, très planificateur, il aime avoir tout sous sa baguette, et nous venons d'une première et d'une deuxième saison, avec la Fabrique de la Monnaie, où il avait tout prévu jusqu'au moindre détail, et pourtant il a raté des choses. Imaginez maintenant, quand tout d'un coup, avec un nouveau plan auquel il ne fait pas confiance, il doit commencer à coudre, à revenir en arrière, à le modifier pour le faire fonctionner. C'est une chose plus compliquée. Ajoutez à cela le fait qu'il est maintenant un personnage dans une relation amoureuse, alors que dans les deux premières saisons, il était seul et était manifestement un personnage solitaire. Il a maintenant le défi de partager avec quelqu'un et trouve ennuyeux de devoir planifier à l'avance. Ce sont des défis nécessaires qui ont fait évoluer le personnage pour améliorer l'intrigue.
Clarin : Vous avez obtenu une reconnaissance après l'âge de 40 ans, pensez-vous que cela vous a aidé à mieux gérer toute cette nouvelle popularité ?
Alvaro Morte : On dit que l'expérience est un plus, n'est-ce pas ? Non pas que je me considère plus expérimenté que quiconque, mais je me considère plus sage que l'Alvaro que j'étais à 20 ans. Je suis heureux que le succès soit arrivé jusqu'à moi car, dans ma carrière, j'ai marché sur les scènes les plus "misérables" (de mauvaise qualité) d'Espagne avec le théâtre, et [j'ai joué dans] les productions les plus épouvantables (rires). Ce sont des choses que je n'oublie pas et qui m'aident à garder un peu les pieds sur terre, à être raisonnable, calme et surtout à savoir qu'un jour on est en haut et le lendemain on peut être en bas. Je me souviens toujours de tant de collègues qui recherchent cette première opportunité et je me considère comme absolument privilégié, mais bien sûr sans croire que je suis meilleur que quiconque, ni plus important ou quoi que ce soit d'autre.
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