On continue notre revue de presse avec un article paru sur Variety qui revient sur le parcours incroyable de La Casa de Papel et s'intéresse à l'écriture de la partie 5. Dans cet entretien, Alex Pina - le créateur de la série - explique les difficultés rencontrées pour écrire ces ultimes épisodes.
"Lorsque nous avons terminé l'épisode 2, nous avons réalisé qu'il n'était pas assez fort. Il était languissant, conservateur. Nous avons donc réécrit l'épisode 1 et jeté l'épisode 2, en écrivant chacun d'eux comme s'il s'agissait du final de la saison, avec ce genre de nerf et d'énergie. Cette stratégie s'est poursuivie, et je pense que les spectateurs auront l'impression que presque chaque épisode de la cinquième partie ressemble à un final."
Il présente cette dernière partie comme une guerre totale et se souvient : "Nous avons étudié comment tourner en utilisant des méthodes plus extrêmes pour créer une plus grande angoisse et tension. Nous avons construit des décors géants juste pour les détruire. Nous avions tant à apprendre, mais c'est la meilleure partie de ce travail."
L'article se termine sur un sujet qui revient régulièrement en surface : la possibilité de spins-off issus de La Casa de Papel une fois que la série sera terminée.
La réponse d'Alex Pina laisse la porte ouverte : "Après la cinquième partie, nous verrons ce que nous ferons ensuite. Mais pour l'instant, il n'y a pas de projet pour un autre Money Heist."
Celle d'Ursula Corbero, alias Tokyo, va dans le même sens : "Lorsque nous avons terminé le tournage, j'ai choisi de ne pas dire au revoir à Tokyo. C'était trop déchirant, alors j'ai décidé de l'emmener avec moi pour toujours, et je ne ferme jamais les portes aux opportunités. Pour l'instant, la chose la plus saine pour moi est de faire un autre travail, mais cela ne veut pas dire que dans quelques années je ne pourrais pas revenir."
Quant à Alvaro Morte, notre Professeur préféré aime cette idée et ne la rejette pas : "Ce serait un plaisir de revenir en tant que Professeur. Tout peut arriver."