Phase 3 du plan

Comme pour le braquage de la Fabrique de la Monnaie, le Professeur a réuni son équipe dans une maison isolée et tranquille afin de préparer le braquage de la Banque d'Espagne.

Le plan, c'est celui qui avait été conçu par Berlin et Palerme des années auparavant. La maison, c'est la "maisonnette" qu'occupait Berlin en Italie, le monastère isolé près de Florence. (cf. préambule)

Le Professeur et sa nouvelle équipe composée de Lisbonne, Tokyo, Denver, Stockholm, Helsinki, Nairobi, Palerme, Bogota et Marseille prennent possession des lieux. Sergio les conduit jusqu'à la chapelle où il dévoile une peinture représentant Berlin puis, comme à Tolède, inscrit "Bienvenue" sur un tableau avant d'ajouter "à nouveau". Un rapide rappel des règles sans s'attarder sur celle qui concerne les relations personnelles, puis il entre dans la vif du sujet à la demande de Nairobi. Il dévoile alors la maquette et leur explique le plan. [301]

"Nous allons faire de ce casse une partie d'échecs." (Le Professeur)

Il leur explique l'opération de lâcher de billets qu'il a prévue sur Madrid, le message qu'il compte diffuser sur les panneaux publicitaires de la ville. En frappant en premier, il veut obliger le colonel Prieto à improviser sa défense.

Sergio explique aussi que le masque de Dali est devenu un symbole partout à travers le monde : "de la résistance, de l'indignation, du septicisme". Il ajoute que ce masque a inspiré un tas de gens et il donne des exemples, illustrés par une projection de diapositives : une manifestation contre la corruption à Rio de Janeiro, une manifestation contre la hausse des taxes dans les services publics à Mendoza en Argentine, d'autres en Turquie, à Rome en Italie, à Paris. Il cite encore le sommet du G-20 à Hambourg, et leur montre des bannières déployées par des supporters dans des stades en France et en Arabie Saoudite. Partout dans le monde, les gens sont désormais de leur côté. [302]

"Nous sommes une inspiration pour les résistants au système." (Le Professeur)

Sergio passe alors la parole à Palerme et lui demande d'exposer le plan. Maquette à l'appui, il détaille le système hydraulique imaginé par les espagnols pour protéger le coffre-fort, hermétique et inondable qui se trouve à 48 mètres en-dessous de la surface du sol de la banque. [302]

"C'est une idée géniale d'ingénierie, c'est prodigieux ! C'est unique au monde." (Palerme)

Le Professeur leur explique ensuite comment ils s'introduiront dans la banque en se faisant passer pour l'armée, puis ce qu'est l'aïkido : "utiliser la force de son ennemi contre lui." Il leur dit qu'ils ne sont que 9 et que tout ce qu'ils ne pourront pas faire, ils le feront faire par la garde civile, par les hommes de la sécurité et par l'armée espagnole :
- maintien du périmètre de sécurité de 150 mètres devant la banque et utilisation des gaz lacrymogènes qui serviront d'écran de fumée par la garde civile.
- information du nombre de personnes à l'intérieur du bâtiment par le service de sécurité.

3 semaines avant le jour J

L'équipe infiltre les portables de la police et des renseignements grâce à diverses applications. Ils sont capables d'activer leurs micros, leurs caméras et leurs GPS. [302]

3 jours avant le jour J

Alors que Denver et Monica se disputent en plein milieu de la nuit par rapport à l'implication de la jeune femme dans l'opération à venir, et que tous les autres s'en mêlent dans le couloir, le Professeur arrive à son tour, leur dit qu'il est 3 heures du matin et rappelle que dans quelques heures, ils devront s'entraîner au maniement des lances thermiques. [302]