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ATTENTION, cette page contient des SPOILERS si vous n'avez pas vu la série La Casa de Papel. Refermez-la si vous ne voulez rien savoir sur l'évolution détaillée de Berlin.
Andrés de Fonollosa Gonzalves - futur Berlin - est le fils d'un voleur nommé Jesus Marquina. Il grandit en écoutant avec passion les récits de son père qui raconte ses casses, tout comme son jeune demi-frère, Sergio Marquina - le futur Professeur. Protecteur, Andrés veille avec affection sur son cadet à la santé très fragile qui doit faire des séjours réguliers à l'hôpital. Leur père effectue des braquages principalement pour rassembler l'argent indispensable pour payer les frais médicaux de Sergio aux États-Unis. Mais un jour, les deux frères apprennent que Jesus a été abattu en sortant d'une banque qu'il venait de braquer.
Arrivé à l'âge adulte, Berlin est devenu un voleur comme son père et comme son frère le Professeur - un lien de parenté que les autres ignorent au départ - perpétuant la tradition familiale. Cette partie de sa vie est racontée dans la série Berlin, spin-off de La Casa de Papel.
Son CV est énoncé par Tokyo, quand elle fait la connaissance de ses co-équipiers.
"Celui qui me mate le cul, c’est Monsieur Berlin. Il est sous le coup d’un mandat d’arrêt. Vingt-sept braquages : bijouteries, maisons de ventes aux enchères, fourgons blindés. Son plus gros coup : Paris, les Champs-Élysées, quatre cent trente-quatre diamants. C’est comme un requin dans une piscine : tu peux te baigner avec, mais t’auras jamais l’esprit tranquille. C’est le commandant-en-chef du hold-up."
En plus de la dose d'adrénaline que ça lui procure, faire des casses permet à Andrés d'avoir assez d'argent pour mener le train de vie qu'il aime : collectionneur d'oeuvres d'art et amateur de beaux costumes et de grands restaurants, il peut ainsi dépenser sans compter. Il est aussi déterminé à profiter de chaque instant depuis qu'il a appris qu'il est atteint d'une maladie dégénérative - la même maladie dont souffrait sa mère - la myopathie de Helmer. Il essaie de retarder la progression en prenant un traitement quotidien, le Retroxil, mais il se sait condamné.
Un jour, à Florence, il se décide à dire la vérité sur son état à son frère, Sergio qui est bien évidemment bouleversé. Mais l'aîné ne laisse pas son cadet sombrer dans la déprime. Il l'emmène chez lui, dans une aile d'un monastère qu'il occupe et lui présente, avec son ami Martin (futur Palerme), le plan ambitieux qu'ils ont imaginé pour braquer la Banque d'Espagne. Berlin a même effectué une reconnaissance des lieux en se faisant passer pour un dénommé Alfredo Kesmann, analyste de risques. Ils ont aussi organisé avec l'aide d'un complice, Marseille, le vol d'une pompe à extraction sur une plateforme pétrolière dans la mer de Barents, élément indispensable dans leur plan. C'est là qu'ils ont rencontré Bogota pour la première fois. Les deux compères sont optimistes et surexcités à cette idée, tandis que le Professeur a des doutes sur la faisabilité de ce braquage. De son côté, il a commencé à étudier le casse de la Fabrique de la Monnaie, un autre vol à haut risque que leur père rêvait de réaliser.
Pendant ce séjour en Italie, Sergio découvre que son frère est encore tombé amoureux. L'heureuse élue se prénomme Tatiana, c'est une concertiste mais aussi une voleuse. Si le Professeur se méfie de la jeune femme, Martin voit quant à lui s'envoler ses espoirs de vie commune avec Andrés dont il est épris. Bientôt, Berlin convole en 5ème noce avec Tatiana. Leur mariage est célébré dans le monastère en présence de Sergio, Martin, mais aussi de Marseille et Bogota.
Berlin se lance dans un nouveau vol avec Tatiana, Marseille et Bogota. Pour dérober un trésor d'or viking exposé au Château de Frederiksborg, Andrés fait appel à un nouveau complice, son propre fils prénommé Rafael, né d'un précédent mariage. S'il a du mal au départ avec l'idée de devenir un voleur, le jeune homme se laisse convaincre et apporte ses connaissances d'ingénieur en électronique pour contourner les sécurités. L'opération est un succès. Mais la rencontre de Tatiana et Rafael a de lourdes conséquences sur la vie de Berlin. Sa jeune épouse et son fils s'éprennent l'un de l'autre, Tatiana demande le divorce - le cinquième pour Berlin - puis elle part avec Rafael. Cette rupture fait basculer Berlin qui se fait arrêter pour avoir saccagé un bar et se retrouve en prison.
À sa sortie de prison, Sergio attend Berlin et les deux frères reprennent leurs projets communs. Sachant qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre, Berlin va se jeter à corps perdu dans le braquage de la Fabrique de la Monnaie minutieusement mis au point par son frère. C'est pour lui à la fois une manière de rendre hommage à leur père, mais aussi un moyen de se sentir encore bien vivant et faisant ce qu'il a toujours aimé : voler en déjouant les systèmes de sécurité les plus élaborés.
Dans la Fabrique, Berlin se présente d'emblée comme l'homme qui est en charge du braquage. Les autres braqueurs lui rendent des comptes et lui-même fait un rapport régulier au Professeur, resté à l'extérieur. Au départ, son autorité naturelle et ses qualités de leader ne laissent pas place à la contestation, chacun suit ses directives, aussi bien les otages que le reste de la bande. Il attribue les tâches de chacun et personne n'ose contester ses décisions.
Berlin mène ses complices d'une main de fer, ne pardonnant aucune erreur. Quand Rio se fait désarmer par la jeune Alison Parker, il lui fait payer très cher son moment d'inattention en le faisant passer à tabac par les deux colosses de la bande : Oslo et Helsinki. Amoureuse du benjamin de l'équipe, Tokyo est hors d'elle quand elle le découvre.
Les choses se corsent encore quand Berlin ordonne l'exécution de l'une des otages, Monica Gaztambide, ce qui va clairement à l'encontre des instructions du Professeur qui a bien stipulé qu'il ne faut pas que du sang soit versé. Denver ne peut se résoudre à tuer cette femme innocente et enceinte de surcroît, il met en scène son exécution et cache Monica dans l'une des chambres fortes, sans en souffler mot à ses complices. Les otages sont terrifiés en pensant que la secrétaire a été tuée, et la grogne monte chez les braqueurs qui ne cautionnent pas un tel acte barbare. Tokyo confronte Berlin et remet en cause son statut de chef d'équipe. Bientôt, elle l'oblige à avouer l'exécution au Professeur, sous la menace de son arme.
Le Professeur ne pardonne pas à Berlin d'avoir ordonné l'exécution d'une otage. Quand l'occasion se présente de donner une information à la police, il grille son propre frère en permettant son identification. Désormais, l'inspectrice Murillo et les forces de l'ordre connaissent la vie identité de Berlin, Andrés de Fonollosa Gonzalves. Ils obtiennent bientôt son casier judiciaire et son évaluation psychologique. Pendant ce temps, Berlin continue à diriger le braquage depuis l'intérieur de la Fabrique. Il exerce aussi son pouvoir de domination sur les femmes, profitant de leur peur et de leur vulnérabilité pour satisfaire son sentiment de supériorité. L'une des otages, Ariadna Cascales, tombe sous son emprise. Apeurée, craignant pour sa vie, la jeune femme accepte les avances de Berlin et d'avoir des relations sexuelles avec lui, dans l'espoir de sortir vivante de la prise d'otages. De son côté, aveuglé par son ego, il se complaît dans l'illusion qu'elle agit ainsi de son plein gré et pourrait même, envisager un avenir avec lui.
Berlin découvre que Denver a épargné Monica et l'a cachée. Il se heurte alors avec ses co-équipiers qui, heureux d'apprendre que la jeune femme n'a pas été tuée, entendent bien qu'elle reste en vie. Il apprend aussi que son nom a été dévoilé à la presse et sali : s'il a commis de nombreux vols, Berlin n'est pas un proxénète et il n'a jamais trempé dans la traite de mineures. Il reçoit cependant avec courtoisie Raquel Murillo qui a négocié avec le Professeur le droit de venir dans la Fabrique s'assurer que les otages étaient toujours sains et saufs et bien traités. Elle en profite pour dévoiler à la bande l'état de santé de Berlin, qu'elle a découvert grâce à ses anciens compagnons de cellule.
Les braqueurs savent désormais que Berlin est condamné et comprennent que, n'ayant rien à perdre, cela peut le mener à prendre des décisions irrationnelles. Quand le Professeur manque un appel de contrôle et apparaît sur les écrans de télévision devant la maison de Tolède, laissant à penser qu'il a été arrêté, Berlin recommande de lui laisser plus de temps et continuer à suivre le plan prévu. Tokyo n'est pas de cet avis et, accompagnée par Rio et Denver, elle maîtrise Berlin et entreprend de jouer à la roulette russe avec lui. Bien qu'il ait été sauvé par le reste de la bande, Andrés ne laisse pas cette action impunie. Épaulé par Helsinki, il neutralise bientôt la jeune voleuse qui a défié son autorité et livre Tokyo pieds et poings liés à la police en l'expulsant de la fabrique. Rio ne peut pas accepter cette sanction qu'il voit comme une trahison. Il braque son arme sur Berlin. Mais encore une fois, le chef d'équipe prend la situation en mains et décide même de faire un exemple en ordonnant purement et simplement l'exécution du jeune homme. Estimant qu'il n'est plus capable d'assurer ses responsabilités, Nairobi se proclame chef, en charge du braquage, quand le Professeur les rappelle enfin. Sergio reprend le contrôle de la situation qui a bien dérapé en son absence forcée.
Quand Tokyo revient dans la fabrique et que Moscou est mortellement blessé quand elle en franchit les portes, Berlin et la jeune femme se rejettent mutuellement la responsabilité de ce qui est arrivé. Malgré tout, ils mettent leurs différends de côté, contraints d'agir pour terminer le braquage alors que l'étau se resserre autour de la bande. L'assaut est imminent. Amer, Berlin apprend qu'Ariadna n'est nullement amoureuse de lui. Il décide de la retenir de force à ses côtés alors que le danger se rapproche et qu'elle pourrait être touchée dans la fusillade qui ne manquera pas d'arriver. En suivant les directives du Professeur, il organise l'extraction de sacs de billets et la fuite de ses complices par le tunnel qu'ils avaient préparé.
Comprenant que leur timing est trop serré par rapport à l'assaut du groupe d'intervention de la police, Berlin prend la décision de rester dans la fabrique pour couvrir l'évacuation de ses co-équipiers. Jusqu'au bout, il résiste dans un couloir en tirant sans relâche sur les forces de l'ordre, avant d'être abattu. Avant de mourir sous les balles de la police, Andres ordonne à Sergio de faire sauter le tunnel et fait ses adieux à son petit frère. Son sacrifice a permis à la bande de s'échapper, emportant le butin.
Berlin a été abattu par la police à la fin de la partie 2 de La Casa de Papel, mais il apparaît encore dans les parties suivantes dans des flashbacks à partir desquels nous avons essayé de reconstituer son passé (si vous constatez des erreurs, notamment dans la chronologie, n'hésitez pas à nous contacter pour nous le signaler)
La mort de Berlin a laissé son frère, le Professeur, sous le choc, mais également son ami Martin (futur Palerme) qui a sombré dans la dépression suite à la perte de l'homme qu'il aimait.
Quel lien unit Berlin et le Professeur ? Cette question a alimenté pendant des mois la toile, les fans cherchant des indices dans les épisodes pour trouver la réponse : ils sont donc demi-frères.
Si autant de mystères a entouré Andrés de Fonollosa Gonzalves et Sergio Marquina, c'est tout simplement que cette parenté n'était pas prévue au départ, comme l'a expliqué Pedro Alonso au site 7sur7.be le 25 juillet 2019, soit 6 jours après la mise en ligne de la partie 3 de La Casa de Papel sur Netflix.
Extrait : "Alex Pina, le scénariste de La Casa de Papel, s’inspire de ce que dégagent les acteurs pour faire évoluer ses personnages. Il écoute nos envies, il nous laisse improviser. Comme le courant passait bien avec Alvaro Morte (Le Professeur), on a suggéré aux scénaristes de la série d’envisager que Berlin et Le Professeur puissent être frères. Au terme de la deuxième saison, Berlin appelle Le Professeur “frérot”. On ne sait pas s’il s’agit d’un surnom affectueux ou si nos deux personnages sont réellement liés par le sang... C’était une envie de notre part d’explorer cette piste et on nous a laissés carte blanche."
La partie 3 lève totalement le voile via plusieurs flashbacks.
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